Santé publique

  • Le mandat de la Direction de santé publique
  • Les substances per et polyfluoroalkylées (PFAS)

Mandat de la direction

Le mandat de la Direction de santé publique s’inscrit dans la mission du CIUSSS qui vise l’amélioration de la santé et du bien-être de la population du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Rôle du directeur de la santé publique

En vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux (article 373), le directeur de santé publique, le Dr Donald Aubin, est spécifiquement responsable dans sa région :

  • d’informer la population de l’état de santé général des individus qui la composent, des problèmes de santé prioritaires, des groupes les plus vulnérables, des principaux facteurs de risque et des interventions qu’il juge les plus efficaces, d’en suivre l’évolution et, le cas échéant, de conduire des études ou recherches nécessaires à cette fin;
  • d’identifier les situations susceptibles de mettre en danger la santé de la population et de voir à la mise en place des mesures à sa protection;
  • d’assurer une expertise en prévention et en promotion de la santé, de même qu’au niveau des services préventifs utiles à la réduction de la mortalité et de la morbidité évitable;
  • d’identifier les situations où une action intersectorielle s’impose pour prévenir les maladies, les traumatismes ou les problèmes sociaux ayant un impact sur la santé de la population et, lorsqu’il le juge approprié, de prendre les mesures nécessaires pour favoriser cette action;
  • de planifier, diriger, organiser et contrôler l’ensemble des activités reliées à l’élaboration, l’implantation et l’évaluation du Plan d’action régional de santé publique et voir à l’harmonisation des activités aux orientations du Programme national de santé publique;
  • de soutenir l’élaboration des plans d’action locaux dans les six territoires de la région.

Le Dr Donald Aubin assume par ailleurs toute autre fonction qui lui est confiée par la Loi sur la santé publique, qui a pour objet la protection de la santé de la population et la mise en place de conditions favorables au maintien et à l’amélioration de l’état de santé et de bien-être de la population en général.


Réponses à vos questions sur les PFAS

Qu’est-ce que les composés perfluorés et où les retrouve-t-on?

Les composés perfluorés (aussi appelés substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, ou PFAS) forment une famille complexe de plusieurs milliers de composés chimiques d’origine humaine. Les PFAS sont très stables et persistent très longtemps dans l’environnement. Certaines ont de longues chaines et d’autres de courtes chaines de carbone.

Les PFAS sont utilisés comme antitaches, antiadhésifs, imperméabilisants et pour leur résistance aux flammes. Ils existent depuis les années 1940. On les trouve maintenant dans de nombreux produits de consommation courante.

Les PFAS sont présents partout dans l’environnement. La population y est exposée par diverses sources. L’alimentation est généralement la principale source d’exposition. L’eau potable, l’eau embouteillée et les poussières dans l’air intérieur sont aussi des sources de PFAS.

De très nombreux produits de consommation en contiennent. Par exemple :

  • des mousses utilisées pour éteindre les incendies
  • des accessoires de cuisine avec une surface antiadhésive (ex. : TeflonTM)
  • des emballages alimentaires (ex. sac de pop-corn, emballage de restauration rapide)
  • des produits imperméabilisants ou antitaches utilisés dans les tissus (ex. vêtements de plein air en Gore-TexTM, meubles et tapis résistants à l’eau et aux taches avec ScotchGardTM)
  • des produits cosmétiques, les produits de soins personnels

Comment peut-on être exposé aux PFAS?

  • Les PFAS sont présents partout dans l’environnement. La population y est exposée par diverses sources.
  • L’alimentation est généralement la principale source d’exposition.
  • L’eau potable, l’eau embouteillée et les poussières dans l’air intérieur sont aussi des sources de PFAS.
  • De très nombreux produits de consommation contiennent des PFAS.
  • Retrouvés parfois à distance des milieux initiaux (eau et air)

Quels sont les effets des PFAS sur la santé?

  • Il est difficile de départager la contribution spécifique de chaque PFAS.
  • On ne connaît pas non plus avec précision les niveaux d’exposition individuels qui pourraient causer les différents effets à la santé.
  • Les effets de différentes PFAS sont aussi souvent inconnus. Les PFAS les plus étudiés et dont les effets à la santé sont les plus documentés sont le PFOA et le PFOS.
  • Les quatre effets potentiels les plus importants sur la santé retenus par les Académies nationales des sciences, d’ingénierie et de médecine (National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine) qui les ont recensé sont:
    • Diminution de la réponse immunitaire à la vaccination
    • Débalancement des lipides dans le sang, comme le cholestérol
    • Baisse du poids de naissance
    • Augmentation de cancer du rein
  • Il se peut que les effets présentés ne concernent pas tous les types de PFAS.
  • Malgré les incertitudes et les limites, l’exposition aux PFAS peut affecter la santé humaine, selon le type de PFAS et la durée de l’exposition.
  • L’état des connaissances évolue constamment.

Est-ce que je peux boire l’eau même si elle contient des PFAS?

  • L’eau de La Baie qui contient des PFAS est propre à la consommation.
  • Les concentrations retrouvées représentent un risque négligeable d’effets néfastes à la santé.
  • Même s’il y a dépassement des balises applicables pour l’exposition aux PFAS totales et surexposition de la population, les expositions potentielles aux PFAS individuelles retrouvées à La Baie sont nettement inférieures aux valeurs toxicologiques de référence.

Existe-t-il un test médical pour savoir si j’ai été exposé aux PFAS? Pourquoi la santé publique ne fait pas de tests sanguins?

  • L’état actuel des connaissances ne permet pas, sur la base du dosage biologique individuel en PFAS, de prédire l’apparition d’une maladie.
  • La biosurveillance populationnelle des concentrations de PFAS dans le sang n’est pas un indicateur qui permet d’évaluer les effets à la santé.  Comme l’eau de consommation n’est qu’une voie d’exposition parmi d’autres (poêles antiadhésives, produits cosmétiques, emballages alimentaires, produits imperméabilisants, etc.), même si une mesure sanguine des concentrations de PFAS était effectuée, cette dernière ne permettrait pas de déterminer la source de l’exposition ni le risque de développer des effets à la santé.
  • Avec les connaissances disponibles à l’heure actuelle, il n’est généralement pas utile de faire des tests sanguins pour vérifier si une personne a été exposée aux PFAS dans l’eau.
  • C’est pourquoi de tels tests ne sont pas préconisés par la santé publique pour protéger la santé de la population.

Quelles sont les normes pour les PFAS dans l’eau potable?

Actuellement, il n’y a pas de norme au Québec pour les PFAS dans l’eau potable. Cependant, une valeur provisoire de 30 ng/L a été proposée récemment par Santé Canada comme objectif à atteindre dans l’eau potable. Cet objectif n’a pas de portée réglementaire et vise à réduire l’exposition aux PFAS. Cette valeur fait présentement l’objet d’une consultation et pourrait changer selon les résultats de la consultation de Santé Canada.


Comment a été évalué le risque à la santé de l’eau potable à La Baie?

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a procédé à l’évaluation des risques à la santé en procédant à la comparaison avec les balises du Logigramme PFAS et en effectuant une analyse approfondie au moyen de valeurs toxicologiques de référence récentes et de valeurs guides recensées dans la littérature.

Le rapport de l’INSPQ peut être consulté ici.


Si on connait peu de choses sur les PFAS l’approche prudente ne serait-elle pas de déclarer l’eau de La Baie non-potable?

  • L’accès pour tous à de l’eau potable, gratuite, est une priorité et est considéré lors de l’évaluation de risques à la santé.
  • Considérant que :
    • Les concentrations variables de PFAS relevées dans l’eau à La Baie sont majoritairement constituées de PFBA, de PFHxA et de PFPeA.  Il s’agit de PFAS à courte chaîne. Les PFBA, de PFHxA et de PFPeA sont éliminés de façon complète de l’organisme humain en quelques semaines ou quelques mois.
    • Il n’y a pas d’études sur les effets cancérogènes (« données insuffisantes », selon la U.S. EPA)
    • Qu’on ne retrouve pas, dans l’eau distribuée dans l’arrondissement La Baie, de PFOA et de PFOS (PFAS dont les effets néfastes à la santé sont bien documentés).
    • Selon la comparaison avec les valeurs guide existantes et des VTR récentes recensées pour ces PFAS et selon les informations dont nous disposons pour le moment, il y a un risque négligeable que des effets néfastes à la santé découlent de cette exposition appréhendée.

L’approche de précaution favorisée par la santé publique est la suivante :

  • Une surexposition potentielle pour la population de La Baie découlant de la présence documentée de PFAS dans son réseau d’eau potable, combinée aux incertitudes inhérentes à la présente évaluation, soutiennent le maintien d’une position prudente dans ce dossier (cohérent avec celle de plusieurs organismes sanitaires sur les PFAS).
  • Bien qu’il apparaît hautement improbable que des effets néfastes à la santé découlent des concentrations de PFAS mesurées à La Baie selon l’état actuel des connaissances scientifiques sur les PFAS spécifiques en cause, il importe que des actions soient posées et des solutions mises en place pour réduire autant que possible l’exposition aux PFAS à court, moyen et long terme.

Est-ce que le fait d’avoir consommé de l’eau contaminée aux PFAS pendant plusieurs années pourrait donner le cancer ou d’autres maladies?

Même en supposant que la population ait consommé durant 70 ans une eau présentant les concentrations de PFAS mesurées en 2022-2023, les résultats de l’évaluation de risque montrent qu’il est hautement improbable que des effets néfastes à la santé soient observés du fait de cette consommation.


Est-ce que les systèmes de filtres que la ville veut installer vont être vraiment efficaces pour réduire l’exposition aux PFAS?

Il s’agit d’une solution reconnue. Des campagnes d’échantillonnages régulières permettront de suivre l’évolution de la présence de PFAS et de vérifier si ces systèmes de filtration contribuent à réduire la valeur de PFAS dans l’eau.

La direction de santé publique prend la situation au sérieux et travaille de concert avec la municipalité de Saguenay afin d’identifier des solutions durables pour réduire les concentrations de PFAS dans l’eau potable.


Est-ce que la santé publique va continuer d’effectuer des échantillonnages et des suivis?

La direction régionale de santé publique continue de suivre l’évolution de la situation et des connaissances. Elle avisera la population si d’autres mesures s’avéraient nécessaires.


Comment peut-on diminuer son exposition aux PFAS?

Il est aussi possible de faire des choix individuels pour réduire son exposition aux PFAS de façon générale en évitant le plus possible les produits qui en contiennent. Des façons de limiter son exposition sont disponibles sur le site du MELCCFP dans la section Limiter son exposition aux PFAS.

Pour limiter votre exposition à ces contaminants, vous pouvez notamment :

  • Réduire l’utilisation de produits contenant des composés perfluorés. Regardez la liste de composés ou d’ingrédients employés dans la fabrication d’objets courants : évitez de choisir ceux ayant des composantes commençant par « fluoro » ou « perfluoro ». En cas de doute, contactez le manufacturier;
  • Limiter la consommation d’aliments emballés dans des contenants à usage unique (p. ex. les sacs de popcorn, les boîtes et sacs employés en restauration rapide, etc.). Privilégiez les ustensiles de cuisine et les poêles sans propriétés antiadhésives;
  • Éviter l’achat de meubles, tapis et vêtements ayant des propriétés imperméabilisantes ou antitaches. Les produits utilisés pour donner ces propriétés sont souvent à base de composés perfluorés;
  • Réduire la poussière dans votre habitation pour limiter les particules dans l’air. Changez vos filtres à air régulièrement et évitez de répandre les saletés et les polluants venus de l’extérieur;
  • Éviter les produits de soins personnels contenant des composés perfluorés. Ceci inclut certains types de soies dentaires, de vernis à ongles, de crèmes hydratantes et de produits cosmétiques;
  • Consulter le site PFASCentral.org (en anglais seulement), qui présente une liste de fabricants et de distributeurs qui ont pris des engagements afin de retirer les composés perfluorés de leurs produits.

Le MELCCFP mentionne également qu’il est possible de se procurer des équipements de traitement résidentiels pour réduire la quantité de PFAS dans l’eau potable. Il s’agit de systèmes de traitement certifiés pour l’enlèvement des composés perfluorés NSF53 (charbon actif) ou NSF58 (osmose inverse). Il est possible de s’informer auprès d’un spécialiste pour un dispositif de traitement ayant une ou l’autre de ces certifications pour l’enlèvement des PFAS.

Vous pouvez trouver la liste des spécialistes certifiés au lien suivant.


Pour plus d’informations, consultez le site de l’Institut national de santé publique du Québec et celui de Santé Canada.

Environnement et changements climatiques
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La préservation de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques visent à anticiper et atténuer les impacts néfastes sur la santé humaine. Ce domaine d’action a pour mission de prévenir les risques sanitaires liés à l’environnement, entourant les variations de la qualité de l’air, de l’eau et du sol qui créent des conséquences désastreuses. La Santé publique participe activement à ce dossier afin de lutter contre les changements climatiques qui prendront de plus en plus d’ampleur au Québec.

Environnement et milieu de vie
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Monoxyde de carbone

Parmi les déclarations faites à la santé publique depuis 2007, 89% des intoxications au monoxyde de carbone (CO) survenues dans des chalets de la région ont été causées par un appareil au propane.

Après les résidences principales et les garages privés, les résidences secondaires sont le troisième lieu en importance où des personnes se sont intoxiquées au CO. Les lieux associés au camping (tentes, roulottes, abris de chasse) sont d’autres endroits où des personnes peuvent potentiellement s’intoxiquer.

Rappelons qu’une intoxication au CO peut causer des séquelles à long terme, et même entraîner la mort. Le CO est un gaz toxique qui ne se voit pas et ne se sent pas. Il n’irrite pas les yeux ni les voies respiratoires. Seul un détecteur de monoxyde de carbone peut en détecter la présence.

Tout type d’appareil qui brûle un combustible, que ce soit un gaz, du bois ou de l’essence, peut dégager du monoxyde de carbone.

Afin de prévenir les intoxications au CO, il est fortement conseillé d’installer un détecteur de monoxyde de carbone dans tous les endroits où il y a des sources. ATTENTION, un détecteur de fumée conventionnel ne permet pas de détecter le CO.

Pour en savoir plus sur comment prévenir les intoxications au monoxyde de carbone, cliquez ici :
https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-et-environnement/prevenir-les-intoxications-au-monoxyde-de-carbone/

 

Développement des communautés

Santé au travail

Environnement sans fumée
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Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CIUSSS) est un établissement sans fumée depuis le 16 septembre 2019. Cela signifie que le périmètre de 9 mètres a été élargi pour couvrir la plupart des terrains et des stationnements des installations dont il est le propriétaire. Quelques rares exceptions sont permises, notamment pour accommoder et assurer la sécurité des usagers hébergés.

La politique pour un environnement sans fumée de l’établissement vise à établir des environnements sans fumée afin de réduire les effets néfastes du tabagisme, de favoriser des choix santé et de soutenir un environnement sain pour tous, soit les usagers, le personnel et les visiteurs. Par l’entremise de cette politique, le CIUSSS s’inscrit comme établissement de santé et de service sociaux qui souhaite accentuer le rôle significatif de veiller à la santé et au bien-être de la population de son territoire. La politique est donc en concordance avec les orientations stratégiques de l’établissement qui vise à « favoriser l’adoption de saines habitudes de vie afin de prévenir notamment, les maladies chroniques et les cancers ».

Les usagers ou les visiteurs doivent, depuis le mois de septembre 2019, se déplacer à l’extérieur des terrains du CIUSSS. Quiconque fumera ou vapotera (tabac ou cannabis) dans un lieu où il est interdit de le faire sera passible des amendes prévues à cet effet.

Le CIUSSS rappelle que divers outils sont disponibles gratuitement pour la population dont la ligne téléphonique J’ARRÊTE ( 1 866 527-7383). Des spécialistes seront à l’écoute de vos besoins, sans vous juger.

Documentation

Fonds de santé durable et bien-être des communautés
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Un appel de projet sera lancé à l’ensemble de la communauté du Saguenay-Lac-Saint-Jean le 15 octobre 2024. Plusieurs outils ont été développés, vous les retrouverez ci-dessous. Vous pouvez aussi consulter les portraits de santé de notre région en visitant les sections appropriées dans cette même page.

7 capsules web disponibles pour vous :

  1. Concepts-clés en Santé publique
  2. Agir de manière efficace en Santé Publique
  3. Le développement des jeunes enfants 
  4. La santé mentale positive des jeunes (5-25 ans)
  5. Le vieillissement en santé
  6. Les changements climatiques
  7. Rediffusion de la présentation du FSDBEC aux organismes

Vous pouvez aussi consulter les deux documents suivants:

  1. Les balises du fond de santé durable et bien-être des communautés
  2. Le formulaire de présentation du projet (version corrigée)
Habitudes de vie et comportements
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Portraits généraux


Alimentation

Consommation d’alcool et de drogues

Relations amoureuses et comportements sexuels

Santé buccodentaire

Sommeil

Tabagisme

Plan d’action régional en santé bien être des hommes
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Le présent Plan d’action régional en santé bien être des hommes (PARSBEH) a été initié à la suite de la mise sur pied du Plan d’action ministériel en santé et bien-être des hommes 2017-2022 (PAMSBEH) qui a été rendu public par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), le 22 août 2017.

Plans d’action régionaux de santé publique
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Le plan régional de santé publique 2016-2026 (PAR-SP), qui découle du Programme national de santé publique (PNSP) 2015-2025, structure l’action de santé publique en vue de maintenir et d’améliorer la santé de la population par des services de qualité, qui sont adaptés aux besoins spécifiques et aux réalités régionales. L’offre de services vise les personnes et leurs milieux de vie, en portant une attention particulière aux groupes plus vulnérables, contribuant ainsi à réduire les inégalités sociales de santé. Elle s’articule autour de cinq axes :

  • La surveillance continue de l’état de santé de la population et de ses déterminants
  • Le développement global des enfants et des jeunes
  • L’adoption de modes de vie et la création d’environnements sains et sécuritaires
  • La prévention des maladies infectieuses
  • La gestion des risques et des menaces pour la santé et la préparation aux urgences sanitaires

Mise à Jour du PAR-SP

Bien que le Plan national de santé publique 2015-2025, et le plan régional 2016-2026 qui en découle soient encore pertinents, l’ensemble des directeurs et directrices de santé publique du Québec se sont entendus sur le fait que certains éléments doivent être particulièrement mis de l’avant au cours des prochaines années. Ces priorités sont certes liées à la pandémie et ses impacts, mais aussi à des changements sociaux, environnementaux et démographiques qui ont rapidement évolué au cours des dernières années. Pensons en particulier à l’impact des changements climatiques sur la santé ainsi qu’au vieillissement de la population.

Priorité 2023-2026

  • Réduire les effets des changements climatiques sur la santé
  • Favoriser le développement optimal des jeunes enfants
  • Renforcer la santé mentale de la population, particulièrement chez les jeunes
  • Favoriser le vieillissement en santé
  • Se préparer à une future urgence sanitaire
Plan régional de surveillance
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Selon le Comité d’éthique en santé publique (CESP), le Plan régional de surveillance (PRS) doit être considéré comme un contrat de transparence entre une direction de santé publique et la population qu’elle dessert. Il s’agit donc de rendre « explicites et transparents la collecte et le traitement de très nombreux renseignements au sujet d’une population donnée en précisant les finalités poursuivies. Cette transparence est un corollaire de l’imputabilité des autorités de la santé publique auxquelles est accordé le pouvoir de colliger et de traiter de l’information à partir de données individualisées.»

En ce sens, le PRS doit décrire de quelle façon le mandat de surveillance est exercé et réalisé régionalement en mettant l’accent sur les données requises pour réaliser ce mandat, les moyens d’y accéder et de les rendre disponibles à la population.

Plan régional de surveillance en santé publique du Saguenay–Lac-Saint-Jean 2014-2020

Protocole de gestion des commotions cérébrales / traumatisme crânien cérébral léger
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Depuis 2017, un protocole de gestion des commotions cérébrales est instauré dans le milieu scolaire afin d’assurer le repérage et une reprise des activités physiques, sportives et intellectuelles adéquates chez les jeunes.

Fiche de suivi et protocole

Fiche de suivi – Protocole de gestion des commotions cérébrales – 2019
Tracking sheet – Concussion management protocol 2019

Protocole de gestion des commotions cérébrales (Deuxième édition)
Concussion management protocol (Second edition)

Avec la collaboration des commissions scolaires de la région 02, ainsi que des milieux d’enseignements privés, la direction de santé publique et le programme de traumatologie de l’Hôpital de Chicoutimi ont mis en place une capsule d’informations sur le fonctionnement du protocole ainsi que des informations sur la détection et la gestion des symptômes de commotion cérébrale.

Capsules d’explication

Protocole de gestion des commotions cérébrales régional
Concussion management protocol regional

Protocole de gestion des commotions cérébrales régional – capsule sous titrée
Concussion management protocol regional – closed-captioned video

Protocole de gestion des commotions cérébrales provincial
Concussion management protocol provincial

Protocole de gestion des commotions cérébrales provincial – capsule sous titrée
Concussion management protocol provincial – closed-captioned video

La capsule vidéo s’adresse aux personnes responsables des commotions cérébrales dans les milieux scolaires, aux étudiants ainsi qu’aux parents de ceux-ci afin de mieux comprendre les étapes à suivre suite à la détection d’un coup porté à la tête qui pourrait être une commotion cérébrale. Cette capsule peut aussi être pertinente pour les travailleurs du milieu de la santé afin de comprendre la fiche de suivi qui pourrait leur être apportée par les étudiants.

Informations complémentaires – reprise graduelle des activités

Vidéo TCCL – Conseils pour la reprise graduelle des activités intellectuelles, physiques et sportives

Répercussions de la pandémie sur la santé
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Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nombre d’études d’ici et d’ailleurs se sont intéressées aux conséquences de cette crise sur la santé. Pour connaître la situation à l’échelle régionale, la Direction de santé publique met à disposition une série de publications pour informer ses partenaires des répercussions de la pandémie sur la santé de la population.

> La santé mentale en temps de pandémie (Septembre 2021)

> Habitudes de vie en temps de pandémie (Novembre 2021)

> L’insécurité alimentaire et les obligations financières en temps de pandémie (Décembre 2021)

> La santé mentale en temps de pandémie : un aperçu des disparités entre les genres (Février 2022)

> Les avantages du télétravail et ses effets potentiels sur l’empreinte carbone (Avril 2022)

> S’adapter en temps de crise (Juin 2022)

Santé physique
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Cancer

Cancer du poumon

Diabète

Hypertension

Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

Multimorbidité

Traumatismes non intentionnels