Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay—Lac-Saint-Jean
Professeure-chercheuse titulaireCIUSSS/FMSS de l’Université de Sherbrooke
École de réadaptation
cynthia.gagnon4@usherbrooke.ca
Native de La Baie au Saguenay, Cynthia Gagnon est ergothérapeute, spécialisée dans les maladies neuromusculaires héréditaires chez l’adulte et directrice scientifique de la recherche au CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle est professeure à l’École de réadaptation de l’Université de Sherbrooke et directrice scientifique du Groupe de recherche interdisciplinaire sur les maladies neuromusculaires (GRIMN) depuis 2011. Le GRIMN regroupe des chercheurs, cliniciens, professionnels de recherche et étudiants d’horizons variés, tous engagés pour favoriser une meilleure recherche en maladies rares. Elle est aussi membre du comité directeur du réseau canadien sur les maladies neuromusculaires (NMD4C) et responsable du volet application des connaissances.
Professeure Gagnon est une chercheuse reconnue à l’échelle nationale et internationale. Son travail vise à améliorer les soins et à accélérer la préparation aux essais cliniques pour les maladies neuromusculaires à prévalence élevée au Québec. Ses principaux travaux portent notamment sur la dystrophie musculaire oculopharyngée, l’ataxie récessive spastique de Charlevoix-Saguenay et la dystrophie myotonique de type 1 (DM1). Elle a développé une expertise dans la conduite d’études longitudinales, qui visent à identifier les facteurs explicatifs des atteintes présentes incluant la nutrition, la mobilité et la participation sociale. Ses études sont interdisciplinaires et translationnelles avec des collaborations nationales et internationales.
Notamment, elle a développé des projets avec de nombreux collaborateurs, allant de la généalogie à l’environnement urbain, en passant par la sexualité. Elle a également développé une biobanque contenant des échantillons biologiques variés et des données phénotypiques sur plus de 20 ans, qui sont un élément clé pour l’identification de biomarqueurs. Elle participe à plusieurs comités d’experts pour la sélection et la validation des outils de mesure et des protocoles d’évaluation dans un contexte d’essais thérapeutiques. Finalement, elle s’intéresse à l’application des connaissances en maladies rares, pour soutenir l’implantation des meilleures pratiques auprès des intervenants en santé et des personnes atteintes et leur famille.