NB : il s’agit des motifs de compromissions de la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)
Ils présentent des besoins particuliers sur le plan physique, affectif, comportemental, développemental ou social et ils ont besoin d’une prise en charge par différents professionnels
Ils sont suivis par un intervenant psychosocial dans le cadre de la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), de la loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS) ou de la loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA).
Enfants à besoins particuliers
Certains enfants confiés en famille d’accueil peuvent présenter des besoins particuliers.
Les enfants aux besoins particuliers présentent des caractéristiques variées. Il peut s’agir d’enfants avec une déficience physique, une déficience sensorielle (surdité, cécité) ou une déficience intellectuelle (ex. : trisomie 21). Cela comprend aussi les enfants qui ont un trouble du développement (ex. : paralysie cérébrale, syndrome de Gilles de la Tourette, trouble du spectre de l’autisme).
Il peut aussi arriver que des enfants qui vivent avec un problème de santé mentale comme un trouble anxieux ou une maladie chronique (ex. : diabète, fibrose kystique, maladie de Crohn) aient des besoins particuliers.
Ces enfants ont besoin de mesures particulières pour accomplir différentes activités de leur quotidien.
Ces enfants sont également à la recherche de milieu pouvant les accueillir et leur permettre de s’intégrer à un milieu stimulant et encadrant. Les familles d’accueil offrent ainsi un milieu de vie et des services de soutien et d’assistance en fonction des besoins des enfants qui leur sont confiés en favorisant une relation de type parental dans un contexte familial
Selon le diagnostic, l’enfant aux besoins particuliers est généralement encadré par une équipe de spécialistes : orthophonistes, ergothérapeutes, psychoéducateurs, travailleurs sociaux, physiothérapeutes, etc. Cela veut dire qu’il a souvent des rendez-vous afin d’obtenir des traitements adaptés. Ces enfants sont aussi généralement suivis par la protection de la jeunesse et le CRDI ou CRDP.
Les bénéfices
- Faire la différence dans la vie d’un enfant
- Avoir un revenu non imposable
- Avoir accès à plusieurs avantages sociaux tels que RRQ, RQAP et CNESST
- Avoir accès à un programme d’assurance couvrant les dommages aux biens et la responsabilité
- Réaliser un projet valorisant
- Partager un milieu de vie enrichissant et chaleureux
- Devenir membre d’une association représentative et obtenir de la formation continue
Programme d’accompagnement et soutien aux ressources de type familial
- Offrir un support éducatif exclusivement aux responsables RTF ;
- Évaluation des besoins et support psychosocial ;
- Formations précises en accéléré en lien avec des problématiques/clientèles ciblées ;
- Soutien plus intensif et systématique auprès des nouvelles familles d’accueil ;
- S’assurer que toutes les ressources peuvent éventuellement bénéficier d’un support.
Foire aux questions
Est-ce possible de conserver mon emploi tout en étant une famille d’accueil ?
- Il est tout à fait possible de conserver votre emploi et d’assumer pleinement votre rôle de famille d’accueil.
- Vous devez être en mesure d’accorder du temps et de l’énergie à un enfant ou un adolescent. Cette disponibilité est la même que celle que vous accordez ou accorderiez à votre propre enfant.
- Cependant, les efforts varieront en fonction de l’âge de l’enfant accueilli. En effet, un bébé demandera évidemment une plus grande disponibilité. Toutefois, si vous accueillez un enfant d’âge scolaire ou un adolescent ayant une vie active, vous, de même que votre conjoint ou conjointe pouvez tout à fait conserver vos emplois.
Comment m’assurer que j’ai les compétences pour devenir famille d’accueil ?
- Nul besoin d’avoir étudié dans le domaine de la santé et des services sociaux ou d’avoir un emploi s’y rattachant.
- Vous recevrez du support de l’établissement, entre autres, lors de l’intégration des enfants dans votre milieu.
- Vous serez informés des services à offrir à l’enfant
- Vous recevrez de la formation selon une programmation annuelle, prévue par le comité local de formation, qui est formé de votre association et de l’établissement.
Comment fonctionne la relation avec les parents biologiques des enfants en famille d’accueil ?
- Pour certains enfants, les parents biologiques sont présents et le demeureront tout au long du séjour de l’enfant chez vous. La coparentalité entre vous et les parents biologiques de l’enfant est un concept qui se développera et se travaillera durant l’hébergement de l’enfant dans votre famille.
- Les responsables légaux de l’enfant qui est hébergé chez vous sont informés du lieu de placement de leur proche. Dans la mesure du possible, ils sont impliqués dans le processus de placement et rencontrent la famille d’accueil. Cela peut aider l’enfant hébergé à s’investir auprès de vous et de votre milieu.
- En effet, l’enfant que vous accueillez pourrait avoir un sentiment de culpabilité à apprécier votre présence et votre foyer, la relation que vous entretenez avec ses parents pourrait l’aider à faire diminuer ce sentiment de culpabilité.
- Dans des cas extrêmes de risques de violences ou de risques d’intrusion, les professionnels de l’établissement peuvent décider de ne pas transmettre l’adresse de la famille d’accueil.
- Pour d’autres enfants, le parent biologique sera absent du portrait familial, une autre réalité qui pourrait susciter bien des questions chez l’enfant.
Dans quelle situation le consentement du parent biologique de l’enfant que j’accueille est-il nécessaire ?
Situation où le consentement du parent biologique est nécessaire
- Voyage à l’extérieur du Canada
- Passeport (si moins de 16 ans)
- Permis de conduire
- Cours de conduite
- Obtention du certificat de chasseur
- Appartenance et participation à un groupement religieux
- Inscription scolaire
- Fumer la cigarette
- Boire de l’alcool
- Coupe de cheveux
- Pratiquer un sport extrême
- Prise de moyens contraceptifs (si moins de 14 ans)
- Mariage et convention matrimoniale du mineur
- « Body piercing » et tatouage
- Situation où le consentement du parent n’est pas nécessaire, mais où celui-ci doit en être informé
- Séjour en camp de vacances
- Inscription à un terrain de jeux
- Sorties scolaires
- Absences scolaires
- Activités sportives et culturelles
- Autres activités scolaires et parascolaires
- Fixation des heures de coucher
- Code vestimentaire
- Alimentation
- Choix de lecture
- Coucher à l’extérieur
- Restriction de la liberté comme punition
- Utilisation D’un VTT en présence d’un adulte avec permis
- Enfant qui fait du gardiennage
- Enfant gardé par un tiers
- Les soins de bases et de routine
- Les soins médicaux d’urgence peuvent être prodigués lorsque le consentement du parent ne peut être obtenu, le médecin est tout de même autorisé à intervenir.
- Durant l’application des mesures de protection immédiate, la DPJ peut autoriser les soins médicaux
Dois-je absolument accueillir plusieurs enfants ou adolescents à la fois ?
- Non, vous pouvez accueillir un seul enfant à la fois.
- Vous avez aussi la possibilité d’accueillir plusieurs enfants, selon votre désir et la capacité de votre milieu. (Maximum de 4 places reconnues)
Est-ce que je dois avoir eu des enfants pour être famille d’accueil ?
- Non, le fait d’avoir eu ou non des enfants ne change en rien vos aptitudes. Vous serez évalués selon les mêmes critères que tous les postulants.
- Si vous avez des enfants qui demeurent à la maison, ceux-ci doivent cependant être partie prenante de votre projet.
- De plus, si vous avez des enfants ceux-ci doivent minimalement être âgés de 1 an.
Peut-on déménager ?
- Oui, vous pouvez déménager. Vous devez cependant aviser rapidement l’Établissement qui fera une évaluation du milieu de vie afin de vous assurer que ce domicile respecte les critères et convient aux besoins des usagers hébergés.
- Si vous changez de secteur, il faudra préalablement valider avec l’établissement que les critères géographiques sont également respectés.
Je fais partie de la communauté LGBTQ+ et suis célibataire, puis-je devenir famille d’accueil ?
Oui.
Puis-je avoir une résidence secondaire (chalet, maison de campagne, véhicule récréatif, etc.) ?
Oui, cependant, l’établissement doit être informé, afin de s’assurer du respect des normes minimales de sécurité de cet autre milieu de vie.